TU VEUX LA GUERRE ? ET BIN TU L'AURAS ! feat. Abigail Davis

C’était une après-midi qui aurait pu être parfaite. Le soleil brillait sur cette grande université surnommée depuis un petit moment maintenant HarYale. Les nuages laissaient place aux grands rayons qui réchauffer nos peaux dorées et le vent de la veille avait complètement disparu. Aujourd’hui les cours de l’après-midi étaient annulés suite à la grève; je m’étais donc rendue dans la cours et bronzée au soleil sur la pelouse d’un vert magnifique. J’avais les écouteurs dans les oreilles car contrairement aux personnes qui m’entourer, la lecture et moi-même ça fait deux. Tout avait très bien commencé, j’avais pu passer du temps avec ma meilleure amie, j’avais pu parlé à Alex ce matin et, j’avais même trouvé le temps de passer voir Aaron, mon meilleur ami à son entrainement de football avec Mealisse. Malheureusement, cette journée fut bouleversée par une personne. Je l’avais déjà remarqué à l’entrainement, que faisait-elle là ? Après un moment de réflexion, je décidais de laisser passer. Après tout, pourquoi ce prendre la tête pour pas grande chose ?! Bref, c’est comme ça que ça a commencé mais ce n’est pas comme ça que ça a finit. Comme je le disais, j’étais tranquillement allongée sur un banc non long d’un arbre qui me donnait un peu de soleil quand je vis au loin … Encore elle !! Cette fille, je ne pouvais là voir, elle appelait Abigail et elle tournait autour d’Aaron comme un petit chien après son maitre en ce moment. Ça me rendait plus que furieuse pour cause, je ne voulais pas qu’il souffre bien sure mais je ne voulais encore moins que Maelisse souffre. Je la connaissais par cœur, elle n’avait confiance en personne en ce qui concerner le sujet « petit ami ». Mais moi pour vous dire, elle avait plusieurs fois joué de sa jalousie envers la relation que j’entretenais avec Aaron qui n’était qu’autre que mon meilleur ami. Mon meilleur ami depuis cinq ans maintenant et à chaque fois, je lui répondais la même chose. Bref, cette Abigail ne va pas s’en tirer comme ça. J’allais bien sur aller la raisonner et lui faire entendre la vérité. J’arrachais mes écouteurs pour les ranger dans ma poche et m’assit en attendant qu’Aaron disparaisse pour aller parler à sa très chère amie. Je les observais de loin et quand le jeune homme partit, elle, avançait en ma direction mais, surement pas pour venir me parler. Je me levais d’un bon du blanc et, quand elle fut à quelques pas de moi, je me mis juste devant elle pour lui barrer la route mais, aussi pour qu’elle m’écoute et me réponde par la même occasion.

DELINDA - Pourquoi tu lui tournes autour ? C’est quoi ton problème ?

Je croisais les bras en attendant avec impatience sa phrase qui était normalement sa phrase de défense. Je dis bien normalement car pour moi, elle n’avait pas besoin de se défendre, c’était bien clair. Je voyais son petit jeu et il allait très vite s’arrêter.

Delinda ne supportait pas que quelqu’un tourne autour de son meilleur ami excepté Maelisse bien sur. D’abord, elle était très possessif envers les gens qu’elle aimait et de plus, elle savait très bien que sa meilleure amie était de tendance jalouse. Très jalouse même et si celle-ci tombait sur Abigail avant Delinda, elle aurait surement de gros ennuis. Non pas que la jeune femme était très gentille comparée à Maelisse mais, c’est surtout qu’elle ne voulait pas créer des tensions entre Aaron et sa petite amie. Après tout, ils étaient tout deux ses meilleurs amis et elle ne voulait pas devoir choisir l’un des deux. Elle les aimait tout les deux et ne pouvait prendre parti. Plutôt égoïste mais, voir Aaron avec Abigail la répugnait. Ils n’étaient pas fait pour être ensemble, elle ne le voulait pas en tout cas. Et, comme toujours, elle ne se mêlait que de ce qu’il ne la regardait pas. Elle prenait les problèmes des autres pour elle tout d’abord pour son intérêt ensuite pour ses amis et pour finir pour … Le fun. Elle adorait créer des problèmes autour d’elle pour se divertir et passer ses nerfs sur quelqu’un d’autre que son cousin. La jeune femme partie donc peu de temps avant la grande blonde et attendit son arrivée avec impatience. Quand elle arriva enfin, elle lui demanda très froidement et en lui coupant la route.

DELINDA - Pourquoi tu lui tournes autour ? C’est quoi ton problème ?

Abigail ne mit pas longtemps avant de répondre, juste après avoir levés les yeux au ciel ce qui fit sourire Delinda qui avait l’impression de la géner. Cette impression, elle l’adorait mais quand la jeune femme lui répondit enfin, elle ne put la regarder avec ce regard qu’elle prend quand elle a l’impression d’être prise pour une … Idiote pour rester polie.

ABIGAIL - C’est à moi que tu parles ?

DELINDA - Tu veux que je parle à qui à ton avis ? Il n’y a personne d’autre que toi ! Je ne suis pas folle, je ne parle pas toute seule ma vieille. Alors ? Tu me réponds ?!

La jeune femme qui se trouvait juste en face d’elle ne broncha pas d’un poil. Elle ne dit pas un mot et laissa finir Delinda qui était très énervée aujourd’hui. Elle ne dit rien pour le moment car, quand elle ouvrit la bouche, elle ne se laissa pas faire.

ABIGAIL - Mais putain, tu me veux quoi toi ? J’comprend pas pourquoi tu me dis ça ! On se connait même pas !

Delinda ouvrit grands les yeux. S’était très rare qu’on lui réponde comme ça et elle n’aimait pas du tout le ton que prenait Abigail. C’est vrai que la blonde ne la connaissait pas mais, miss Moore la connaissait très bien elle. Très bien non mais, elle la connaissait et c’était ce qu’il comptait. Tout ce qu’elle cherchait à faire cette après-midi c’était éloigner la jeune femme de son meilleur ami et sauver sa relation avec Maelisse. Abigail ne pouvait pas comprendre et elle n’allait pas lui dire directement son plan. Ce n’était pas son genre, elle préférait laisser le temps passé d’abord mais, ce faire marcher sur les pieds ça c’était hors de question. Elle aussi s’énerva à son tour.

DELINDA - D’abord, ce n’est pas parce que tu ne me connais pas que moi je ne te connais pas Abigail Davis ! Ensuite tu sais très bien de quoi je veux parler ! Arrête de faire ton petit numéro d’accord ! Maintenant tu laisses Aaron tranquille c’est compris ?!

Bien sur, si Aaron savait ce qu’elle était en train de faire, ça allait surement mal tourner pour elle. Elle jouait de ces explications à deux balles et en même temps des… Si je fais ça c’est pour ton bien et avec un peu de chance, ça marcherait. Ça marchait toujours de toute façon pourquoi pas aujourd’hui ?!

ABIGAIL - Je vois que Mll Miss Monde croit toujours tous savoir ! Hé bin pour information Aaron est un ami d'enfance ! Puff tu me prends vraiment pour une de tes garces de copines et sans me connaitre ! Je te conseille plutot de te calmer avec moi !

J’étais vraiment mort de rire intérieurement car physiquement, j’étais vraiment énervée et en colère. J’aurais tellement voulu lui sauter dessus et lui montrer qui j’étais vraiment. Après tout, j’étais Delinda Moore, Yale c’était mon université et je ne laisserais jamais personne me la prendre comme mes amis d’ailleurs. J’avais peur pour Maelisse, qu’elle pique une crise en publique ou se dispute une nouvelle fois avec Aaron mais cette fois à propos d’Abigail. Et puis, je dois avouer qu’Aaron était mon meilleur ami depuis cinq ans maintenant et je ne voulais en aucuns cas qu’il me remplace par cette pauvre fille sans réflexion, argument et qui n’a même pas le courage de se trouver un mec toute seule. Qui est obligée de piquer celui d’une autre qui est en plus ma meilleure amie, une personne que j’aime et qui contente beaucoup pour moi. J’étais maligne et jamais à court d’arguments et je savais me défendre. Tout ça, je l’avais appris à l’école, autour de moi et surtout au près de mon cousin mais ça, je ne lui avouerais jamais. Aujourd’hui, je devais me servir de ce qu’il m’avait appris et être encore plus comme lui. J’en étais pas très loin d’ailleurs.

DELINDA - Pour qui tu te prends ? Qu’est-ce que tu me connais ? Non pas du tout ! Et t’es très loin d’être l’une de mes copines garces qui sont beaucoup plus intelligentes que toi. Tu n’es pas aussi forte que moi, tu n’es rien ici en fait, tu ne sais même pas te défendre alors ! Si tu crois que j’ai peur de tes menaces à deux balles et bien tu peux toujours rêver ! Je ne suis pas comme ça.

Je marquais une pause mais, une très courte pause pour ne pas lui laisser le temps de répondre. J’étais encore plus énervée, je ne sais pas si ça se voyait mais je le ressentais. D’ailleurs, si Nate était là, il l’aurait déjà remarquer et m’aurait dit de me calmer avant que mes nerfs lâchent. Aujourd’hui, j’avais trouvé une autre personne sur qui me défouler, une personne qui ne savait rien sur moi et dans un sens c’était un avantage. Plus facile pour moi, le changement ne fait pas de mal !

DELINDA - Tu crois que je n’ai jamais fait ça ? Tu me crois aussi idiote que ça ? On joue à la gentille copine disponible 24 heures sur 24 et dès qu’il y a un problème ou une dispute avec sa petite amie on est là, les bras grand ouverts prête à lui sauter dessus comme un lion chassant sa proie. Avec Aaron tu n’as aucunes chances alors maintenant, tu vas faire ta petite maligne auprès de quelqu’un d’autre !

ABIGAIL - Et toi tu crois que tu sais te défendre ? Non mais tu te crois vraiment dans un film là ! J'ai autre chose à faire que de tourner autour de lui moi ! Tu te sens agressée ou quoi ? T'es jalouse qu'on soit amis ? En tous cas j'ai tous aussi autre chose à faire que des parler à des filles sans cervelles comme toi !

J’aurais du lui sauter dessus à ce moment mais, je me retins. Tout d’abord parce que j’aurais le droit à une leçon de la part d’Aaron, une longue conversation ennuyante ou il me demanderait si j’étais folle, en me disant que je me fais des idées et en me demandant de me rien dire à Maelisse et je détestais ce genre de discours ou je ne pouvais en placer une. C’était trop long et ça ne servait à rien. Deuxièmement, j’aurais le droit au rire de Nate qui me demanderait les raisons de cette petite bagarre et j’aurais avec un peu de chance droit à ses félicitations qui étaient très rare mais qui annonçait aussi un coup de fils de mes parents. Mon père ce qu’il dirait ? Surement que je devais grandir et arrêtais de me prendre la tête pour rien. Il me forcerait à rester ici ce qu’il ne me servirait à rien du tout. Je n’en pouvais plus, restais les bras croisés face à des phrases de défenses pathétiques. Je n’eus pas le temps de répondre parce que, pendant que je réfléchissais aux conséquences de mes actes ce qui était rare chez moi, Abigail continuait à parler.

ABIGAIL - En tous cas miss tralalaa sache que avec moi ce sera pas comme avec tous les autres ! Moi je suis pas un pion qui est à ton service ok ?

DELINDA - T’es pathétique ! Tu crois vraiment que je suis jalouse de toi ? Je préfère mourir que de ressembler à une trainée parce que c’est-ce que tu es. Tu crois tout savoir, tu crois que personne n’osera te dire quelque chose parce que tu as du répondant mais, je ne suis pas les autres moi ! Il serait temps que tu apprennes comment ça se passe ici c’est pas comme chez toi et non, si tu es à HarYale et tu n’es rien. Juste un pion, juste une étudiante, juste toi, rien du tout. Alors sache miss « je me la joue au dessus de tout le monde », tu vas arrêtée tout ça et tu vas lâchée Aaron. C’est mon meilleur ami et personne ne lui fera du mal surtout une fille comme toi !

J’eu à peine finit qu’elle se retourna pour retourner à ses occupations. Moi, je la regardais partir en souriant.

DELINDA - C’est ça, dégage ! T’as la trouille ou quoi ?!